L’American Standard Code for Information Interchange, de son petit nom le code ASCII (prononcez aski), est une norme informatique, inventée dans les années 60, pour le codage des caractères. En adoptant le même codage, les systèmes informatiques conçus par n’importe quel fabricant savent ainsi échanger du texte, des nombres, des signes de ponctuation et bien d’autres symboles.
Le code ASCII ayant été établi par des Américains, dont la langue ne comporte pas d’accents, les caractères accentués du français et les signes diacritiques nécessaires à d’autres langues n’y étaient pas prévus. C’est ce qui a conduit les organismes de normalisation à définir d’autres codages plus étoffés, qui ajoutent à l’ASCII les caractères qui manquent à une langue, un pays ou une culture.
Par commodité, et comme les 128 premiers caractères restent souvent identiques à ceux de l’ASCII, on parle alors d’ASCII étendu. Cette appellation un peu « fourre-tout » recouvre en fait différents types de codage, comme la norme ISO-8859-1 sur 8 bits (pour un codage maximal de 256 caractères), qu’on appelle aussi Latin-1 ou Europe occidentale. Tous les systèmes d’exploitation sont capables de basculer d’un jeu de caractères à l’autre.
Certains peuvent nous être très utiles, je pense notamment aux majuscules des caractères accentués et autres signes diacritiques. Voici une liste de ceux qui me paraissent essentiels (pour chaque élément souhaité, il faut maintenir la touche Alt enfoncé et saisir le code associé) :
- 0192 –> À
- 0199 –> Ç
- 0200 –> È
- 0201 –> É
- 0202 –> Ê
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